stage Aïkido Danse 2014


Dimanche 12 Octobre 2014                          
Au dojo de Crépy en Valois
1 rue du bois de Tillet
10h00-17h00
0621414739


Stage AïkidoDanse
avec Marta Bentkowski et Jérôme Merle.


Aborder le corps dans sa complexité, chercher comment relier l’émotion à l’énergie qui en permet l’expression et travailler la relation dans une dynamique positive.
-En alternant les rôles : donner l’attaque-la recevoir, diriger- suivre.
-En changeant régulièrement de partenaire.
-En travaillant avec des hommes et des femmes.
-En précisant les postures.
-En libérant davantage d’énergie dans le corps.

Marta Bentkowski : 
Artiste Martiale et Contemporaine, elle étudie  interprète et enseigne la Danse en Italie et en France ; Elle est troisième Dan d’Aïkido au sein de l’Académie autonome d’Aïkido. 

Jérôme Merle :
Formation et interprétation en Danse contemporaine auprès d’Isabelle Dubouloz. Il crée sa Compagnie en 1989, dans laquelle il recherche une forme d’expression en Danse.


- de 25 ans : 25€
+ de 25 ans : 38€

INSCRIPTION MJC CREPY EN VALOIS: 03 44 39 63 18

Le corps poétique 2015


3 Dimanches pour créer avec l’émotion pour moteur, la technique comme moyen, la scène pour finalité.

            En plaçant le corps en son centre, au delà des modes, la danse ouvre au voyage intérieur.
Elle renoue le dialogue avec le corps sensible : ses sensations, ses émotions, son imaginaire.
Mais le dialogue a lieu aussi avec d’autres danseurs, avec des contraintes externes, avec du vocabulaire proposé. Ce n’est qu’au confluant de ces 2 voies d’inspiration que le danseur va créer de façon incarnée, personnelle, différente et augmenter ses moyens de le faire : sa technique, sa mémoire, son langage. Dialogue permanent entre interne et externe, c’est aussi son désir et son inspiration qui sont renouvelés. Conquérir cette nouvelle liberté est ensuite d’en assumer les possibles : Affirmer sa propre gestuelle, lui donner du caractère, accepter de se perdre.
A la lisière entre l’expérimentation et l’écriture, le stage invite le danseur à découvrir sa capacité à créer, en favorisant des expériences qui le libèrent petit à petit de ses propres limites et des contraintes avec lesquelles il va jouer.
La danse se découvre et  se compose d’un dimanche à l’autre, elle se vole aux instants improvisés.


Nombre de places limitées à 16


Tarifs :

Jusqu’à 25 ans : 90 €
Plus de 25 ans 120 €
Adhésion à la MJC obligatoire : 12 €

Dates :

Dimanche 23 Novembre 2014
Dimanche 1er Février 2015
Dimanche 29 Mars 2015

Samedi 16 Mai 2015 : Répétition et Spectacle

INSCRIPTIONS MJC : 03 44 39 63 18
 LES STAGES AIKIDO DANSES
Les stages “ Aïkido-Danse“ sont ouverts à tous.
Ils proposent d’aborder le corps dans sa complexité et de chercher comment relier l’émotion à l’énergie qui en permet l’expression.

MARTA BENTKOWSKI:
Artiste Martiale et Contemporaine, elle étudie interprète et enseigne la Danse en Italie et en France ;Elle est troisième Dan d’Aïkido au sein de l’Académie autonome d’Aïkido.
FREDERIC BENTKOWSKI: Il étudie la Danse à la Mudra, dirigée par Maurice Béjart, puis interprète en Danse contemporaine avec Dominique Bagouet, Pierre Doussaint. Quatrième Dan d’Aïkido, il suit l’enseignement d’André Cognard, lui-même élève de Kobayashi, au sein de l’Académie autonome d’Aïkido.

JEROME MERLE: Formation et interprétation en Danse contemporaine auprès d’Isabelle Dubouloz. Il créée sa propre Compagnie dans laquelle il recherche une forme d’expression en Danse. Il pratique l’Aïkido à l’Académie autonome d’Aïkido.

Cherchant l’harmonie, dans l’énergie et dans la relation à l’autre, nous sommes au confluent de l’Aïkido et de la Danse.
“UKE, SEME“ : perdre et gagner, suivre et diriger ; cette expérience de la relation permet de se découvrir au travers de deux rôles essentiels : Une voie pour le duo en Danse.


Le corps poétique 2014

A travers ses expériences chorégraphiques, le danseur fabrique une mémoire qui sollicite son imaginaire. Recherchant ce qui nourrit son intuition, augmente sa confiance, le stage propose une démarche de réappropriation du corps sensible. La conscience corporelle s’affine et s’enrichit d’un travail de contact renouvelé. Le travail technique augmente sa liberté d’expression ainsi que son vocabulaire. Seul ou à plusieurs les danseurs partagent un espace de jeu; contraintes et règles structurent la danse ; elles se suivent et se transgressent, supports de créativité et d’inconnu. Les gestes s’élaborent alors, s’inventent, se volent, se répètent; ils s’approfondissent et se composent, jusqu’à devenir la matière d’un spectacle qui se fabrique des scènes explorées. Elles se nourrissent d’un Dimanche à l’autre, s’enrichissent de nouvelles explorations et demeurent modulables jusqu’au dernier instant. Le spectacle dévoile ce travail et place le danseur dans une autre relation.

Le corps poétique 2013

C’est en provoquant la danse qu’on la découvre, déjà là. En retirant la peur que signifiait son absence, arrive l’envie d’accomplir la démesure d‘un seul pas, d’un seul geste, d’un seul bras qui se lève, d’en définir les contours et d’en créer un langage. Chacun rencontre le sien, l’accueille, le transforme, le précise techniquement. Ce qui le rend plus présent c’est de l’affirmer désormais. En jouant avec le rythme, dans l’espace, sur la manière de faire, en découpant le geste pour en préparer des motifs, on alimente le travail de matières nouvelles, qui suffisent à susciter le regard. Les situations de contraintes livrent des réponses étonnantes, et le spectacle se fabrique de cette aventure. Envisagé comme une fenêtre ouverte sur ce que fut le moment de création, le travail devient ce jour là, d’en garder l’émotion intacte.

Le corps poétique 2012

Comme une image arrêtée en arrière plan, un corps échoué, une présence en suspension, une pierre avant l’avalanche, la danse est une immobilité qui se défait.

Donner vie à ce potentiel créatif, déjà existant, lui consacrer un temps et un espace jusqu’à en faire un spectacle, est l’objet de ce stage ; En variant les contextes qui seront favorables à son émergence. En proposant des contraintes qui contribuent à le rendre remarquable. Plus personnel et plus précis, plus audacieux et plus assumé, parfois plus complexe, le vocabulaire du danseur s’enrichit alors, plus conscient de lui-même et de celui des autres.

Entre désir et abnégation, comment faire face à toutes les stimulations extérieures, imposées au corps et au regard à poser sur lui ? En prenant le chemin d’une écoute de soi propice à un geste plus accompli, à même de toucher, à la fois celui qui le danse et celui qui le regarde.

En faisant de la place au sensible, à l’intuition, à la prise d’initiatives, à l’inconnu, sans laisser seul le désir intellectuel, le besoin de contrôler, de maîtriser l’issue d’une relation, la portée d’une image, la beauté d‘une danse.

Comment développer alors : la confiance comme base de toutes les danses à venir, la faculté de les saisir au passage et de les sculpter, la force de les imposer comme forme de réponses.

Le corps poétique 2011

Dans cette proposition de stage, le danseur va au-delà de la maîtrise de l’espace, du temps et de la mémoire corporelle. La danse fait de lui un chercheur de gestes, un sculpteur, un musicien, un poète. En travaillant sa posture, son axe, la conscience de ses déplacements, le placement en son centre, il se rend présent à lui-même, disponible aux autres. Plus sensible, à l’écoute de ses émotions, il devient capable de créer un vocabulaire singulier, qui ne se limite plus à l’apprentissage d’une technique, à la répétition d’un mouvement, à l’accomplissement d’une performance physique mais qu’il parvient à transformer et à nuancer au gré de ses désirs naissants, de son imaginaire voyageant.

Incarnée par celui qui la porte, la danse est alors l’écriture qui provient de cette identité, à laquelle se rattache quelque chose d’unique et de mystérieux.

Le travail est de jouer avec des contraintes qui favorisent l’émergence d’un vocabulaire dont les interprétations sont personnelles et les évolutions possibles, d’accepter de ne pas tout connaître. Belles, surprenantes, émouvantes les relations entre les corps créent des images poétiques qui nous dépassent souvent, se renouvellent et nourrissent les sensations du danseur.

Le spectacle se compose de ces moments, sans en figer la forme afin qu’il y reste vivant.

La question est, comment permettre l’émergence de sa confiance pour que “créer“ lui devienne accessible, naturel, autorisé ?


Le corps poétique 2010

Chaque corps dans sa singularité apporte du relief au groupe, chaque imaginaire contribue à son identité. Assumant cette différence comme une chance, le danseur crée son vocabulaire, mais au moment où il croit posséder le langage, maîtriser l’action, la relation, le geste, ce qui se joue est ailleurs. C’est à ce moment que le corps devient poète, quand il accepte de se laisser dépassé par ce qu’il dit. C’est là que le travail commence : comment préparer les corps à cet état d’accueil de l’inconnu, augmenter l’attention portée à soi et à la situation ? Il est toujours subordonné par le silence qui permet cette écoute et précède le mouvement.
Ce qui rend l’interprète vivant, c’est qu’il ne vit pas à l’abri d’un geste connu, mais à l’orée d’une action qui le mobilise entièrement et dont il ne connaît pas la portée.
Le corps se place, il se met en relation avec son poids, son axe, sa respiration, son centre, il se concentre. Il se met en relation avec les autres corps. Il se déplace et entre en mobilité. Quel est alors ce langage qui parle de cette relation ? Qui ne répond à la volonté de personne ?
La mobilité ne va jamais aussi loin que l’émotion, elle a une fin, pas l’émotion. C’est pour cela que nous ne travaillons pas le mouvement mais l’appel ou la mise en tension qui le fait naître.
La création se monte au fil des situations où les autres sont des terres inconnues qui nous révèlent et les contraintes, les prétextes à la communauté d’un langage nouveau.

Le corps poétique 2009

Plus qu’un geste dont la mécanique est bien rôdée avec un outil souple et fluide, le corps du danseur entreprend des actions qui le relient à ce qu’il est. Tout ce qui le constitue devient matière à nourrir sa danse. Il se met en relation avec ses sensations, mais aussi avec ses émotions qu’il invite à devenir des repères. C’est en cherchant à en traduire la force, dans un langage qu’il précise et découvre à la fois, que sa danse devient l’instant d’une création singulière, vecteur d’émotion à son tour. En la partageant avec d’autres interprètes et avec un public, il devient danseur. Chaque rencontre, chaque contrainte le place sur un chemin d’obstacles qui le poussent à devenir un autre. Quand il possède les moyens d’affronter le nouveau, la confiance, l’audace, il développe par nécessité les moyens techniques qui lui manquent.
Afin que l’on cueille à la source des danses qui apparaissent, la trame du spectacle en “devenir“, le stage crée ce temps et ce lieu de rencontre avec ces obstacles : pour que le chemin du danseur devienne conscient, généreux, étonnant et vivant et qu’il se construise en direct sous nos yeux intrigués.

LE CORPS POETIQUE 2008

Soutenir la promesse d’une danse captivante, c’est parler de ce qui la rend mystérieuse : l’originalité naît de ce que chacun ne répond pas par les mêmes actes, les corps ne se mobilisent pas de la même façon, le temps n’est pas le même pour tous . C’est ce qui rend l’instant si précieux. Il enrichit l’image d’un ensemble composé de ce qui différencie les danseurs, de ce qui les oppose. Ce qui les réunit est plus rare : le chœur, il balaie la scène d’un seul geste et de son écho répété.
Nous cherchons l’identité d’une danse, en la reliant à la sensibilité qui la contient.
Comment prendre au vol ce qui est déjà là, en en précisant les formes ? Comment éveiller la conscience du détail tout en augmentant les échanges d’énergie ?
Des règles du jeu révèlent une communauté d’esprit et une singularité de gestes.
Ce que l’évènement inspire alors au danseur et ce qu’il en fait est toujours une question renouvelée. Au cœur de cette question, chaque interprète découvre qu’il n’est jamais le même et joue avec ces multiples visages.


Le corps poétique 2007

Les réponses du corps face à un nouvel enjeu relationnel, spatial, énergétique, formel sont indéfiniment créatives.
Elles sont captivantes dès lors qu’elles sont des réponses justes à l’événement en cours.
Elles sont poétiques quand elles rencontrent l’univers de la scène, le son, la lumière, la couleur et qu’elles mobilisent l’attention du public par l’intensité de la tension des interprètes.
Elles sont surprenantes quand elles racontent une histoire imprévue.
Elles sont enthousiasmantes quand la liberté conquise par le danseur sert la finesse de son interprétation et la puissance de son engagement.
Elles sont uniques par la présence d’un corps singulier déjà porteur d’histoires et de désirs.
Il n’y a pas de thème préalable au travail, pas de niveau technique à posséder, de condition physique ou esthétique à remplir. Si la création représentée n’est plus un hasard, elle se construit en revanche au hasard des rencontres et des images apparues durant les situations d’improvisation, de composition ou de variation.
S’oublier un peu et se découvrir autrement, dans un mouvement qui nous dépasse forcément dès l’instant du partage d’une image avec d’autres interprètes, demande une confiance accordée à soi et aux autres. Cette confiance, c’est toute la matière des danses à venir.

Le corps poétique 2006

Nous sommes les passagers de notre corps, pays étrange parfois étranger, partagé entre son besoin de reconnaissance extérieure et ses émotions intérieures.
Le geste artistique relie ce qui est montré à ce qui est ressenti ; Le corps poétique est le lieu de cette rencontre, réinvestissement de soi à travers ce corps sensible et le besoin d’expression.
Un enjeu est de l’habiter davantage afin de permettre aux émotions de trouver une voie d’extériorisation au travers d’une forme, puis de développer de la liberté dans cette forme ;
La Danse, qui n’est pas limitée à la restitution d’un vocabulaire ou à l’assimilation de techniques, participe à la construction de son propre langage. Elle rééquilibre être et paraître.
Comment inspirer sa danse et nourrir ses désirs ? permettre la naissance de formes et de relations nouvelles ? comment le geste se met t’il au service d’une émotion ? comment le mental cesse de constituer le premier repère ?
De ces interrogations nous travaillerons à la recherche de sa Danse, avec l’émotion pour moteur, la technique comme moyen, la scène pour finalité.
Des situations de composition, d’improvisation, de variation, de travail à deux et au sol constituent une base chorégraphique. Chacun y trouve, à son niveau de pratique, une place singulière et apporte à l’ensemble une empreinte de plus.

Le corps poétique 2005

Il y a un ailleurs, un asile poétique où le corps ne se soumet pas à des pas, où il invente, où il compose à partir d’émotions personnelles, de contraintes,
où la technique devient nécessité naturelle.
Mais comment accéder à la poésie par l’expression des corps ?
Dans leur unicité, ils sont autant d’instruments d’un orchestre.
Avec la respiration, l’étirement, le relâchement, le vocabulaire quotidien détourné par la conscience qu’on lui porte et surtout, par un éveil de sa sensibilité et de sa confiance révélant des moyens d’expression infinis, nous cherchons la danse déjà présente en chacun. Le corps sensible, “la sentinelle qui se tient silencieusement sous mes paroles et sous mes actes“ disait Merleau Ponty.
La proposition du stage est de vivre l’expérience artistique personnelle d’un corps en représentation d’une image encore inconnue, d’un autre soi, jusqu’à son aboutissement, la scène : danser ensemble, rencontrer un public.

Le corps poétique 2004

La Danse Contemporaine n’est pas une technique de plus destinée au corps. Elle ne reproduit pas des images connues que le spectateur reconnaîtra. Elle est une expérience artistique poétique personnelle d’un corps en représentation d’une image encore inconnue. Une expression de soi vers l’extérieur dont l’affranchissement est, la rencontre entre les danseurs et avec un public.

La proposition du stage est de vivre cette expérience jusqu’à son aboutissement.

Le cœur de notre recherche se situe dans la révélation de sa propre sensibilité comme créateur autonome et suffisant de l’identité d’une danse. Puisant dans l’émotion toute personnelle, elle peint des tableaux d’ombre et de lumière de mouvement et d’immobilité.

Les idées à poursuivre y sont : Se découvrir plus que se couvrir, inventer plus que reproduire, interpréter plus que réciter, extraire plus que s’abstraire

Le travail du corps y est : Ecologique, intuitif, énergétique, au présent, conscient.